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 Les chevaux

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C. P. 27, Acton Vale, Qc. J0H 1A0


LA PRIÈRE DU CHEVAL À SON MAITRE

A toi, mon maître, je dédie cette prière.
Donne-moi souvent à manger et à boire et, quand ma journée de travail est finie, veille à ce que ma litière soit sèche et propre et mon box suffisamment large afin que j'y sois à l'aise.
     Chaque jour contrôle mes pieds soigne-moi avec une éponge humide.
Quand je refuse de manger, examine mes dents, peut-être qu'un ulcère m'empêche de manger.
     Comme je ne peux te dire quand j'ai soif, fais-moi boire souvent de l'eau fraîche et propre, même pendant le travail ; ceci m'évitera la colique et autres maladies.
     Parle-moi : ta voix est souvent plus efficace que la cravache et les rênes.
Caresse-moi souvent pour que je puisse apprendre à t'aimer et te servir mieux.
     Ne me tire pas la tête vers le haut avec le filet, ce qui me cause de grandes douleurs au cou et à la bouche et m'empêche de développer toutes mes forces et de me sauver des chutes.
     Ne me coupe pas la queue, me privant ainsi de ma meilleure défense contre les mouches et les taons qui me tourmentent.
     Ne tire pas sur les rênes, et dans les montées ne me donne pas de coup de cravaches.
     Ne me donne pas de coups, ne me bat pas quand je ne comprends pas ce que tu veux, mais essaye que je puisse te comprendre. Si je refuse, assure-toi que le mors et la bride soient en ordre et que je n'ai rien aux pieds qui me fasse mal.
     Si je m'effarouche, ne me frappe pas, mais pense que cela peut dépendre de l'usage des œillères qui m'empêche de bien voir ou de défauts de ma vue.
     Ne m'oblige pas à tirer un poids supérieur à mes possibilités, ni à aller vite sur des rues glissantes.
     Quand je tombe, sois patient et aide-moi, car je fais de mon mieux pour rester debout; et si je bute, sache que ce n'est pas de ma faute ; n'ajoute pas à mon angoisse d'avoir échappé à un danger le mal de tes coups de cravache qui augmentent ma peur et me rendent nerveux.
     Essaye de me mettre à l'abri du soleil. Et quand il fait froid, mets-moi une couverture sur le dos, non pas quand je travaille, mais quand je suis au repos.
    Et enfin, mon bon maître, quand la vieillesse me rendra inutile, ne me condamne pas à mourir de privations et de douleurs sous la férule d'un homme cruel, mais laisse moi mourir de vieillesse, au pré, chez un paysan qui me traitera bien ou dans une pension pour vieux chevaux méritants comme nous en avons ou enlève-moi toi-même la vie, sans me faire souffrir et tu en auras le mérite.





     Le cheval est fier, ardent et impétueux, disait le naturaliste Georges Buffon.
Symbole de puissance et de liberté, le cheval a intensifié le désir des hommes de le domestiquer, plus que n’importe quel autre équidé. Divinisé par les Grecs, adulé par les Indiens et les Arabes, le cheval a une longue histoire qui débute à l’Eocène.

Les origines du cheval :

     D'où vient le cheval ? Quand est-il apparu pour la première fois sur la terre ? Ces deux questions reviennent souvent à l'esprit des amateurs d'équidés. Mais, en l'état actuel de  nos connaissances, il est assez difficile de répondre à ces interrogations. Au plus ancien que l'on puisse remonter, on sait que les mammifères existaient déjà sur terre depuis au moins cent millions d'années. Au début du tertiaire, un animal de la taille d'un renard, possédant quatre doigts aux membres antérieurs et trois doigts aux membres postérieurs, peut être considéré comme l'ancêtre du cheval. Baptisé

Eohippus,

cet animal est le premier maillon de toute une chaîne d'évolution qui, en quarante millions d'années, aboutit à notre cheval actuel. A l'aube du quaternaire, alors que l'homme va bientôt faire son apparition sur terre, les caractéristiques du cheval sont établies. La rencontre entre l'homme et le cheval peut avoir lieu ! Ensemble, ils vont traverser les âges, étroitement liés et associés à l'histoire.  Conscient des immenses services que le cheval peut lui rendre, l'homme va le préserver de l'anéantissement. Mieux ! Il aidera même à son évolution en développant et améliorant la race. Aucun autre animal, pas même le chien, n'aura autant influencé et marqué la société humaine.  On pense généralement que la domestication du cheval date du néolithique, à l'âge de la pierre polie. Vivant en troupeau dans la Djoungarie, au pied des monts Alta, en Mongolie, le cheval de

Prjewalsky

est l'ancêtre  vivant de tous les chevaux actuels. Même si certains scientifiques attribuent cette paternité au tarpan de la Russie méridionale. Mais les découvertes de fresques rupestres dans les grottes de Lascaux, en France, semblent donner raison au défenseur du cheval mongol. Ces dessins indiquent que le premier rapport entre le cheval et l'homme était avant tout alimentaire. Les hommes ont apprivoisé les chevaux pour pouvoir les garder autour de leur village comme réserve de nourriture. C'est en Chine que l'on trouve les premières représentations d'une utilisation rationnelle du cheval. Vers 3500 ans avant Jésus-Christ, le cheval est vénéré comme un dieu et l'empereur de Chine s'adresse à lui régulièrement. Les premiers chars à deux roues tirés par deux chevaux datent de la même époque, et c'est d'ailleurs aux Chinois que l'on doit l'invention de la selle, des étriers et des éperons.D'invasion guerrière en invasion guerrière, les Chinois, puis les Perses, les Egyptiens, les Grecs et les Romains vont apporter au monde entier les nouvelles techniques pour utiliser les chevaux. Pendant des siècles encore, le cheval va servir l'homme dans sa volonté de dominer les autres civilisations. Puis, le grondement des moteurs a sonné le glas de la suprématie du cheval et marqué la fin de son règne sur le monde des transports.Alors à la gloire militaire a succédé celle des concours. Le cheval qui, à travers l'histoire, a servi l'homme dans son effort vers le progrès, reste encore de nos jours le compagnon de nos loisirs. Son aventure est loin d'être terminée.

L'évolution du cheval :

 L'évolution du cheval commence par
Hyracotherium,
 

un petit mammifère brouteur de feuilles de l'Éocène. Hyracotherium, qui avait à peu près la taille d'un renard, possédait quatre ongles aux pattes antérieures et trois aux pattes postérieures. Plusieurs espèces et des genres associés apparurent en Amérique du Nord et en Eurasie à l'Éocène. Il semble que l'espèce eurasienne ait disparu mais que l'espèce américaine donna naissance, à l'Oligocène, au genre Mesohippus. Au Miocène, Mesohippus fut remplacé par Hypohippus et Anchitherium, dont on pense qu'ils ont tous les deux colonisé l'Eurasie à partir de l'Amérique du Nord. Parmi les autres descendants de Mesohippus, on trouve

Miohippus     et      erychippus!;

   

ce dernier genre développa des dents aux couronnes hautes lui permettant de brouter l'herbe plutôt que les feuilles. Parmi les descendants de Merychippus au Pliocène, on trouve Hipparion, qui semble s'être répandu en Eurasie à partir de l'Amérique du Nord, et Pliohippus, qui serait l'ancêtre du genre moderne Equus. Au Pléistocène, il semble que le genre Equus s'étendait de l'Amérique du Nord à l'Eurasie, à l'Afrique et à l'Amérique du Sud. Par la suite, les chevaux indigènes d'Amérique s'éteignirent, probablement du fait de maladies. Les cavernes d'Europe indiquent que les chevaux étaient abondants sur ce continent au début de l'âge de pierre. On a trouvé des squelettes démembrés de chevaux, dans ces cavernes et aux alentours, en nombre suffisant pour conclure qu'ils étaient fréquemment tués et mangés. Au Néolithique, alors que l'Europe était largement boisée, le nombre de chevaux déclina de manière importante. Des restes de l'âge de bronze, comprenant des mors et d'autres pièces de harnais, démontrent clairement que les chevaux étaient déjà domestiqués à cette époque.

Texte et photo Encyclopédie
 Microsoft Encarta. Édition 1999



Les chevaux Canadiens
     Selon les connaissances actuelles, le cheval canadien a été introduit en Nouvelle-France en juillet 1665. C'est le roi Louis XIV qui aurait envoyé une première cargaison de douze chevaux. On ne sait pas de quelle race étaient ces chevaux, ni de quelle région de France ils provenaient; certains écrits mentionnent les haras du roi, d'autres que les chevaux ont été achetés par la Compagnie des Indes occidentales. Ce que l'on sait, avec certitude, c'est que les envois de chevaux se sont poursuivis régulièrement.
Les chevaux sont d'abord destinés aux communautés religieuses et aux gentilshommes les plus zélés pour la culture de la terre. Il y a obligation, par contrat notarié, de faire reproduire les bêtes reçues, de les entretenir convenablement et de donner, après trois ans, un rejeton à l'intendant. Ce rejeton est ensuite remis à une autre personne qui doit respecter les mêmes conditions d'entretien et de reproduction. En cas de non-respect du contrat, des amendes de cent livres sont prévues. C'est ce système d'élevage, très réglementé, qui a permis le développement rapide des chevaux dans la nouvelle colonie française. Le mythe du cheval canadien, vivant dans des conditions difficiles, en prend pour son rhume; on ne néglige pas des bêtes aussi précieuses pour le travail et dont l'entretien obligatoire est assorti d'amendes.
En 1671, comme la Nouvelle-France compte amplement de chevaux, l'intendant Talon mentionne, dans son rapport au roi, que les envois de chevaux ne sont plus nécessaires et qu'il y en a suffisamment pour faire le commerce.

L'histoire des chevaux en Amérique

De 1665 à 1763, la population de chevaux, en Nouvelle-France, passe de 12 à 14,000 bêtes. Jusqu'à la fin du Régime français, en 1760, les chevaux, envoyés par la France, sont les seuls à se développer dans la colonie. Il n'y a pas de contacts avec les colonies anglaises au sud, parce que la France est en guerre avec l'Angleterre et interdit tout contact, mais aussi à cause de la barrière des Appalaches. Il faut se rappeler, qu'à l'époque, il n'y a pas de routes et que les déplacements se font en canot ou à pied.
Jument canadiennePendant près de cent ans, les chevaux se multiplient en vase clos, sans apport de sang extérieur. Leur origine commune, l'absence de croisements avec d'autres races et leur multiplication considérable créent un groupe génétique particulier, qui donne naissance à une race unique : le cheval Canadien.
Pourquoi Canadien? Parce que, jusqu'en 1867, date de la fondation du Canada, la dénomination "canadien" désigne uniquement les francophones. Le cheval canadien étant d'origine française et répandu en grand nombre, Alezan
d'abord dans la vallée du Saint-Laurent, il est normal, qu'à ce moment-là, on l'appelle "canadien".

Huit ans plus tard, en 1895, la Société des éleveurs de chevaux canadiens est fondée par le Dr. J.A. Couture, vétérinaire. Elle s'est perpétuée jusqu'à aujourd'hui. En 1999, le gouvernement québécois reconnaissait le cheval canadien comme cheval du patrimoine québécois et, par la suite, le gouvernement fédéral faisait de même.

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Quarter Horse  

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HISTOIRE

      Le Quarter Horse est la race la plus anciennne des Etats-Unis et la plus représentée en effectif dans le monde. Véritable figure emblématique de l'équitation américaine, le Quarter Horse brille dans la plupart des disciplines telles que le reining, le cutting, le et barrel racing. Le quarter est le fruit d'une longue et minutieuse sélection qui a été opérée dans le but d'obtenir un cheval de travail de bétail au mental équilibré, capable d'effectuer de bonnes pointes de vitesse et doté d'un courage exemplaire.
Ce cheval aux qualités multiples et aux couleurs de robes somptueuses, compte dans ses origines, les chevaux introduits par les colons espagnols sur le sol américain à partir du XVIIème siècle. Ce sont ainsi des chevaux d'origines espagnoles  et barbes qui sont à l'origine de ce cheval américain.
Cette race vit le jour en Caroline et en Virginie, deux états particulièrement férus de courses se pratiquant sur une distance de 400 mètres (un quarte de mile). Ces courses, très populaires à l'époque, étaient organisées par les planteurs de coton et de tabac. Elles se déroulaient en pleine ville ou sur les chemins de plantation. Pour gagner ces courses, il fallait des chevaux capables de déployer un galop rapide sur une courte distance. Le Quarter Horse se révéla être le cheval le plus rapide au monde sur un quarte de mile, ce qui lui valut le nom qu'il porte aujourd'hui.
Polyvalent et athlétique, le Quarter Horse séduit de plus en plus de cavaliers et pas seulement en équitation western. Il est aujourd'hui élevé partout dans le monde et compte plusieurs lignées différentes spécialisées par discipline notamment, pour le reining, le halter ou la course. En effet, chaque année, les quarter horses de course se rassemblent pour disputer la célèbre All American Futurity, la course la plus dotée en gains du monde.

STANDARD

Le Quarter Horse est un cheval au corps compact taillé tout en muscles. Il se caractérise par une arrière-main massive et puissante. Sa taille oscille entre 1,50 m et 1,60 m.
Le Quarter Horse se distingue par une petite tête au front large et au profil rectiligne. Ses ganaches sont développées et ses oreilles sont droites, fines et mobiles. Ses grands yeux sont bien écartés et ont un regard doux et expressif. Il arbore une encolure fine de longueur moyenne et attachée haut. Il présente des épaules larges, musclées et obliques, un poitrail large et une profonde poitrine.
Il a le garrot prononcé, le dos court et compact et le rein à la fois large et puissant. Le tout se prolongeant par une arrière-main massive et particulièrement musclée qui permet à ce cheval d'exécuter ses accélérations rapides si caractéristiques. Il possède des membres fins et courts tout en étant solides se terminant par de petits pieds.
Le Quarter Horse est apprécié pour son mental exceptionnel et son entière disponibilité. Véritable cheval de travail du bétail, on dit souvent de lui qu'il a le "cow sense" tant recherché. Il est présent dans toutes les disciplines western où il démontre son agilité, son parfait équilibre et sa volonté dans le travail. Proche de l'homme, ce cheval sait également être un agréable partenaire de randonnée.

PARTICULARITÉ

Le Quarter Horse a connu d'autres appellations avant de porter son nom actuel. En effet, avant de se nommer Quarter Horse, il fut tout d'abord appelé Quarter Miller et Quarter Running Horse.

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Paint Horse

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HISTOIRE

Le Paint Horse est le cousin coloré du Quarter Horse d'où il tient son nom Paint. Ses origines remontent à environ 300 ans. Il était grandement apprécié des Indiens pour sa robe, sa beauté et sa force. Le Paint Horse était pour les Indiens un gage de chance pour le cavalier qui le montait. Ils le croyaient doté d'un pouvoir visant à protéger le cavalier durant les batailles. Le Paint Horse a pour origine des chevaux sauvages descendants des chevaux introduits par les conquistadores. Jusqu'à nos jours, le Paint Horse séduit par le caractère unique et la variété de ses robes. Il est apprécié pour ses nombreuses qualités qui lui valent ce succès qui perdure à travers les siècles dont l'endurance, la vitesse et la souplesse.

STANDARD

Sa taille oscille entre 1,45 et 1,60 m. Les robes admises sont l'Overo, le Tobiano, le Tovero, le Sabino et le Solid color. Sa tête doit être petite, expressive et élégante. Il possède des oreilles courtes et pointues. Ses yeux sont écartés et ses ganaches sont développées. Il présente une encolure fine et longue. Il possède de larges épaules et une poitrine profonde et généreuse. Son dos court se prolonge par un rein puissant. Le Paint Horse est un cheval au gabarit compact et puissant qui détient une arrière-main massive et musclée. Ses membres secs ont le canon court. Ses articulations sont larges et solides.

QUALITES

Le Paint Horse est un cheval symbolisant la force et l'équilibre. Endurant, rapide et doté d'un excellent mental, ce cheval est un savant mélange de puissance, d'agilité et de beauté. Sa docilité et sa générosité fait du Paint Horse un idéal compagnon et cheval de loisirs. Capables de fortes accélérations comme d'arrêts brefs, il se distingue en équitation western. Agréable sous la selle, Il est également apprécié en randonnées.

 PARTICULARITE

Tout comme le Quarter Horse, le Paint Horse est le cheval le plus rapide sur le quart de mile. Il possède des allures souples et dégagées.

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Pinto Horse

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HISTOIRE

La couleur est le point commun de tous les Pintos. Contrairement à une idée reçue, ils ne sont pas originaires des Amériques. A la différence du "Paint-horse", le Pinto peut être issu de n'importe quelle autre race … Les plus anciennes traces de chevaux de robes pies furent retrouvées en Egypte en l'an 3000 Av. J.C., donc sur des chevaux arabes, puis tout au long de l'histoire.
La mode les a tantôt encensés, tantôt bannis. La grande époque, en Europe, fût du 15 au 17ème siècle. Les grands de notre histoire se faisaient représenter sur leur Pinto, par de grands peintres, de Géricault à Hamilton : François 1er sur un Andalou de cette couleur à la cour, Napoléon sur un Arabe-Pinto au champ de bataille, l'empereur François Joseph et la princesse Elisabeth avec un attelage de 5 Arabe-Pintos en voyage. Il servait " noblement " toutes les utilisations équestres.
La volonté d'uniformisation des armées préférant des chevaux de robe unie l'a fait progressivement exclure d'une utilisation officielle au profit d'une utilisation domestique. Malgré cela, quelques éleveurs ont continué à l'élever préservant ainsi un patrimoine génétique menacé à un moment donné. C'est ainsi que nous avons des chevaux avec pour certains une légitimité administrative et d'autres sans : les « ex-O.I. » identifiés dorénavent en origine non constatée.
Aujourd'hui, en 2002, est en cours la demande de l'Association Française, de reconnaissance auprès du ministère de l'agriculture, de "la race française". Aussi, nous avons bon espoir que la longue période d'ostracisme administrative à son égard sera bientôt terminée. D'autant qu'il rencontre de plus en plus les faveurs du public et des cavaliers à la recherche du cheval unique, personnalisé par dame nature.

STANDARD

Il doit avoir un aspect de cheval de selle, robuste équilibré, aux formes harmonieuses, mettant en évidence la qualité de la sélection, garante d'une utilisation agréable. Aucun type spécial de race n’est favorisé. Taille minimum : 1,46 m au garrot.
Il doit avoir une robe présentant un mélange de taches de n'importe quelle couleur et de blanc, la répartition idéale de ces taches est de 50%. Ces taches doivent apparaître sur tout le corps et non seulement sur la tête et les jambes.
Elles doivent être visibles par une personne debout et sur un cheval dans la position normale.
A défaut de la répartition idéale de 50%, les taches apparentes sur le corps doivent être de dimensions suffisantes, pour présenter l'aspect caractéristique. Minimum de taches : 200cm2
Il existe des chevaux pies de type très variés : Selle-Français, KWPN, Espagnol, Arabe, Quarter (Paint)… pour ne citer que les plus spécifiques.

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La Race Appaloosa

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HISTORIQUE


Le berceau de cette race de chevaux se retrouve sur le vieux continent, à cette époque des chevaux tachetés existaient déjà. Des dessins rupestres de chevaux tachetés furent découverts en France dans les grottes de Lascaux et Pech-Merle, ils datent de 18.000 Av. JC. Nous savons avec certitude qu'aux environs de 1000 Av. JC, des cavaliers asiatiques possédaient des chevaux tachetés quand ils ont conquis l'Autriche actuelle. Le char de combat d'un roi Perse qui attaqua la Grèce était tiré par des chevaux tachetés.
Depuis 1600, des chevaux tachetés firent leur apparition dans toute l'Europe et en 1685, ils furent importés en Angleterre, où naquit un élevage qui existe toujours à l'heure actuelle.
L'Autriche joue un rôle prépondérant pour les chevaux tachetés parce que l'empire d'Allemagne de Charles Quint englobait également l'Espagne et l'Autriche. Ainsi des chevaux andalous arrivèrent à Kladrub et plus tard aussi à Lipizza. A Kladrub, de lourds chevaux qui n'allaient pas à Lipizza, furent croisés avec d'autres chevaux lourds donnant ainsi naissance à la race Pinzgauer.
Au Danemark, on trouve la race de chevaux tachetés : le Knabstrup, déjà nommés ainsi en 1680. Cependant, ces chevaux ont très peu ou rien en commun avec l'Appaloosa.
Les origines du cheval Appaloosa se retrouvent exclusivement dans l'élevage des indiens NEZ PERCE.
Parlons maintenant du développement de la race dans le Nouveau Monde. Aux environs de 1500, les premiers Espagnols s'établirent au Mexique pour y élever des moutons et des chevaux. Des Indiens travaillaient chez ces colonisateurs mais ne pouvaient monter leurs chevaux.
Mais, petit à petit, ils volèrent des chevaux aux Espagnols et apprirent à s'en servir. En 1621, un transport maritime partit de Triestre jusqu'à Veracruz, des chevaux tachetés se trouvaient à bord. Pourtant de nombreuses années passèrent avant l'arrivée des chevaux dans le nord. C'est probablement vers 1700 que des chevaux tachetés arrivèrent dans les environs de la tribu des NEZ PERCES grâce aux indiens Navajo. Les NEZ PERCES s'établirent vers cette époque dans la région frontalière de l'Oregon, l'Idaho et Washington, où ils vivaient de la pêche. Durant l'été, ils quittèrent la vallée pour s'établir dans la montagne. Là, ils firent du commerce avec les Shoshones. Lors de ces échanges, ils virent pour la première fois un animal de la taille d'un cerf, qui mangeait de l'herbe et qui servait comme animal de bât.
Ils ont bien sûr troqué un de ces animaux, puis deux  et ainsi de suite. Quand les NEZ PERCES en possédèrent plusieurs, ils ne les échangèrent plus mais les dérobèrent. Après environ 15 à 20 ans, tous les indiens NEZ PERCES possédaient des chevaux et savaient s'en servir. En moins d'un siècle, un changement radical s'accomplit au sein de cette tribu: d'un peuple de pêcheurs et fermiers, ils passèrent à un peuple de chasseurs nomades. Cette tribu était la seule à élever des chevaux. Cela ne signifiait pas uniquement les multiplier mais bien choisir les chevaux pour l'élevage. Les chevaux les plus lourds ne servaient pas à l'élevage, mais étaient employés comme animaux de bât. Les juments et étalons les plus forts, rapides et agiles étaient destinés à accroître l'élevage de chevaux excellents pour la chasse au bison ou pour la guerre.
Le plus impressionnant est que personne n'avait appris aux NEZ PERCES comment démarrer un élevage. En 1806 parut un article de Lewis dans lequel il décrivait son étonnement face à l'élégance, la qualité et l'endurance des chevaux des NEZ PERCES. Il écrivit aussi que les étalons de moindre qualité furent castrés et que l'élevage fut réservé uniquement aux meilleurs. Ce n'est certainement pas aux NEZ PERCES que l'on doit l'existence des chevaux tachetés, mais c'est certainement grâce à eux que l'Appaloosa brille par ses exploits à travers le monde. Le nom APPALOOSA ne fit son apparition que bien plus tard, aux environs de 1870. A cette époque, des cultivateurs de blé s'établirent le long de la rivière Palouse. Les indiens NEZ PERCES y vivaient également et possédaient un grand troupeau de chevaux tachetés. Les fermiers les appelèrent d'abord "Palouse", ensuite "Palousey Horses" qui devint " A Palousey". Au fil du temps, "A Palousey" fut raccourci en "Apalousey" et de là naquit le mot "Appaloosa".
Le plus triste épisode de l'histoire de l'Appaloosa débuta le 15 mai 1877. Le Général HOWARD ordonna au Chef Joseph et à son peuple de se rendre à la réserve de Lapwai avec tous leurs biens.
Les indiens acceptèrent mais par manque de temps, ils durent traverser la rivière Snake. D'une largeur de 400 m., celle-ci était à cette époque gonflée par la fonte des neiges et constituait un torrent au courant très fort. Les NEZ PERCES gagnèrent l'autre rive poussés par leurs chevaux qu'ils avaient attachés aux radeaux en peau de bison. Mais le courant était si fort que de nombreux chevaux furent emportés. Après ce passage, auquel tous les indiens survécurent, 900 Appaloosas furent noyés.
Les NEZ PERCES  avançaient en direction de la réserve de Lapwai. Sur le chemin, plusieurs incidents se produisent entre Indiens et Colons. La situation atteignit son comble lorsque 3 jeunes guerriers tuèrent 4 colons à la rivière Salmon. Une guerre éclata et transforma la caravane de déménagement en une caravane de guerre. A l'aube du 17 juin, les Indiens furent attaqués par le capitaine Perry, mais ses 112 soldats n'avaient aucune chance contre les 65 guerriers NEZ PERCE. Ce fut le début d'une rafle de 3 mois et de 1300 miles ( environ 2080 Km). A Clearwater, le général Howard avec l'aide de 580 soldats attaqua par surprise 100 indiens NEZ PERCE qui ignoraient comment arrêter l'assaut. Les indiens NEZ PERCE continuaient à fuir vers le Lolo Pas pour quitter les Etats-Unis et atteindre  Sitting Bull au Canada.
Malheureusement, à cause du télégraphe, l'armée américaine parvint à surprendre les indiens sur leur route. Ainsi, à l'aube du 29 septembre 1877, une autre attaque contre les indiens eut lieu. Six cents soldats  se retrouvent face à 120 NEZ PERCES. Ceux-ci parvinrent à endiguer l'attaque, mais furent assaillis pendant 6 jours par les soldats jusqu'à ce que le général Howard les rejoigne avec ses troupes. Le 5 octobre 1877, les indiens se rendirent. Tous les Appaloosas restant furent saisis et vendus à Fort Keogh. Les NEZ PERCES furent amenés à la réserve.
Cependant, quelques personnes avaient toujours une grande passion pour l'Appaloosa. Parmi ceux-ci, notons: Claude Thompson et le Dr. Francis Haines, rassemblèrent toutes les données possibles sur la race et établirent des normes d'élevage, qui existent pour la plupart aujourd'hui .
Ils créèrent ainsi l'Appaloosa Horse Club USA, le 30 décembre 1938 dans l'Etat de l'Oregon.
Durant les premières années, le club comptait 55 membres et 113 chevaux enregistrés.
Tout ceci nous amène à nos jours : l'Appaloosa  Horse Club a enregistré plus de 600 000 chevaux.

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Palomino

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HISTOIRE

Les premières traces de chevaux Palominos remontent au XVIII e siècle avec les peintures de Johan Georg Van Hamilton. Les Palominos servirent de cheval de guerre aux cavaliers de la famille royale espagnole. Ces chevaux, originaires d'Arabie ou d'Afrique du Nord, sont très souvent croisés à des chevaux de races Arabe, Barbe, Lusitanien ou Quarter Horse.

STANDARD

Le Palomino ne constitue pas une race mais désigne une couleur de robe particulière. Pour être Palomino, un cheval doit arborer une robe aux poils dorés et aux crins blancs. On dit que la couleur idéale est celle d'une pièce d'or neuve avec une tolérance de deux ou trois degrés plus clairs ou plus foncés. Les crins de la crinière et de la queue doivent être composés d'un minimum de 85 % de crins de couleur blanche. Les 15 autres pour cent pouvant revêtir les couleurs noires, alezanes ou brunes. La peau du cheval Palomino peut être grise, noire ou brune. Elle ne doit en aucun cas être marquée de taches blanches sur certaines parties précises du corps : le contour des yeux et des naseaux, l'entrejambe des postérieurs et en dessous de la queue. La seule exception tolérée est celle de la tache blanche se trouvant dans la continuité d'une marque blanche sur la tête. Les yeux du Palomino peuvent porter les trois couleurs suivantes : noir, brun ou noisette. A noter que les yeux vairons ne sont pas acceptés. En outre, le cheval Palomino doit toiser entre 1,45 m et 1,75 m au garrot.

QUALITES

Le cheval Palomino ayant plusieurs origines différentes arabes, ibériques ou américaines, il est donc difficile de citer avec précision les disciplines dans lesquelles ce cheval se distingue. Cependant, de manière générale, on peut caractériser le Palomino comme étant un cheval de selle robuste présentant un corps harmonieux et équilibré.

PARTICULARITES

On relève deux hypothèses expliquant l'origine du terme Palomino :
* la première relate que l'appellation Palomino proviendrait du nom que portait un seigneur espagnol et compagnon d'armes de Cortez, Don Juan de Palomino.

* La seconde hypothèse tiendrait du nom porté par une variété de raisins et que donnèrent les espagnols à leurs chevaux.

Une autre particularité du cheval Palomino est sa forte présence au cinéma. En effet, ce cheval, très apprécié pour sa légendaire robe dorée, était très utilisé comme monture des cow-boys dans les films westerns.

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Pur Sang Arabe

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Addresse:
4234 chemin Sainte-Catherine
Sherbrooke, Qc
J1N 0C5
Téléphone: 819-864-6155
Télécopieur: 819-864-6155
Courriel: acaq@acaq.com

HISTOIRE

La race arabe est l'une des plus anciennes races au monde. Utilisé comme cheval de guerre, il a également servi comme améliorateur de races et a été à l'origine de la création de la race du Pur Sang et de l'Anglo-Arabe.

STANDARD

Le Pur Sang arabe est un petit cheval mesurant entre 1,44m à 1,55 m. Les robes les plus fréquemment rencontrées sont le gris, l'alezan, le bai, le bai brun, et parfois le noir. C'est un cheval au regard doux et expressif. Sa tête au profil rectiligne et concave arbore de petites oreilles pointues et droites, des naseaux dilatés et un front large. Sa petite bouche présente de fines lèvres et un menton mobile. Son encolure, aux crins doux et soyeux, est longue, joliment arquée et peu épaisse. Il a l'épaule oblique et le poitrail profond. Il présente un dos tendu et une croupe plutôt horizontale. Sa queue est attachée et portée haut. Le Pur Sang Arabe possède des membres fins et secs aux articulations basses et des pieds très résistants et bien formés.

QUALITES

Ses qualités reconnues sont son esthétisme, sa souplesse, sa rapidité et son courage. Résistant à l'effort, le Pur Sang Arabe est un cheval très apprécié pour les courses d'endurance et l'équitation de loisir.

PARTICULARITE

Le Pur Sang Arabe est réputé pour déployer des allures relevées et aériennes.

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La magie du toucher - lire avant de regarder

C'est tout simplement fantastique! 
Lis la merveilleuse histoire de cette fille avant de regarder la video

Voici l'histoire:
Rappelle toi que cette fille est sourde et muette.
Ici, elle n'a pas de selle ni de harnais...
ses commandes se font seulement par le toucher.
C'est une de ces histoires qu'il faut voir pour le croire.

Cette jeune fille est dans la vingtaine - Oh oui, ce cheval n'est même pas le sien, elle l'entraîne pour quelqu'un d'autre quoiqu'elle a vraiment un grand amour pour lui.

Regardes et admire!

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Courriel

Dernière mise à jour / 30 décembre, 2021