Au début, l'indien montait "à cru",
sans selle. Parfois il posait une simple peau de bison sur le dos de
sa monture. Un peu plus tard, il utilisa un coussin de peau rembourré
de poils. Puis, de véritables selles virent le jour. L'arçon,
c'est-à-dire l'ossature de la selle, était en corne de wapiti et en
bois.
L'avant et l'arrière était très haut, mais les hommes préféraient soit
le coussin soit une selle à l'avant et au dossier nettement moins
hauts, pour ne pas être gênés pendant la chasse ou la guerre. Une peau
brute enveloppait l'arçon et, une fois sèche, elle maintenait
l'ensemble cohérent. Une peau de bison pouvait être jetée en travers
sur le siège, pour plus de confort. Croupières, poitrails et étriers
pouvaient être ornés de broderies.
Avant l'apparition du mors, une corde en cuir cru passait dans la
bouche du cheval, enserrant sa mâchoire inférieure. Les deux
extrémités de cette longue corde formaient les rênes
Des sacs souples de cuir brodés se jetaient en travers de la selle
pour le transport d'objets divers.